• Faire contrôler la consommation d’eau par la structure gérant le site des jardins familiaux, en particulier par la pose de compteurs individuels, d’électro-vannes ou par toute méthode.
• Favoriser systématiquement la récupération des eaux pluviales (récupérateurs d’eau avec les abris de jardin ; équipement des bâtiments collectifs…)
• Arroser de façon pertinente, en fonction des conditions climatiques et des sols, en privilégiant les arrosages espacés et conséquents amenant la plante à développer des racines profondes pour la recherche de l’eau.
• Limiter l’évaporation par la pratique du paillage (les matériaux pouvant provenir du broyage des déchets verts) et des binages réguliers.
• Privilégier les végétaux adaptés au climat, à l’exposition et à la structure des sols, ainsi que des végétaux peu gourmands en eau, surtout en été.
• Pratiquer la rotation des cultures et des familles de légumes (assolements), sur trois ou quatre ans pour éviter l’épuisement du sol et casser le cycle des maladies et des ravageurs.
• Savoir associer des végétaux complémentaires et à l’inverse dissocier les plantes aux actions réciproques négatives.
• Substituer l’utilisation des traitements et amendements organiques à l’utilisation des traitements et amendements chimiques, en particulier les insecticides à base de plantes, de plus en plus présents dans le commerce.
• Promouvoir l’utilisation de purins à base de plantes, soit de plantes cultivées dans les jardins comme la grande consoude, soit de plantes prélevées dans la nature (orties, fougères aigles, prêles,..) en dehors des espaces pollués comme le bord des routes. Selon leur dosage ces purins peuvent être utilisés comme engrais, produits de traitements ou encore activateurs de compost.
• Eliminer les dépôts incontrôlés de déchets dans les jardins.
• Réutiliser les déchets verts par le compostage, précédé si besoin est d’un broyage des déchets grossiers.
• encourager et former les jardiniers à utiliser le tri sélectif, organisé maintenant par beaucoup de collectivités locales pour les autres déchets.
• Organiser une fois par an une collecte des déchets lourds ou encombrants et leur transport vers une déchetterie.
• Maintenir ou aménager sur chaque parcelle et sur les espaces collectifs de petits espaces « sauvages » lieu de reproduction et d’hivernage des prédateurs.
• Planter des haies ou poser des nichoirs pour favoriser la reproduction des oiseaux.
• Encourager le fleurissement des parcelles surtout par des plantes riches en pollens à miel.
• Aménager si possible une petite mare alimentée par les eaux pluviales, lieu de reproduction des batraciens et abreuvoir pour les oiseaux.
• Soigner sa parcelle : chaque jardinier doit être soucieux de sa parcelle (espace cultivé, allées, abris de jardin et leurs abords) et de son fleurissement.
• Participer à des travaux collectifs permettant le nettoyage et l’embellissement des espaces communs de chaque site.
• Contribuer à l’harmonie de la cité : les sites des jardins dont la majorité d’entre eux est maintenant intégrée dans le tissu urbain doivent être des espaces beaux et attractifs, condition de leur durée.